- La perte de financement de ce noble organe publique qui se verrait privé du financement correspondant (500 à 800 M€). C'est un problème car seul un impôt nouveau ou augmenté pourrait permettre à l'état de compenser, par ces temps de vaches maigres, les pertes correspondantes, à moins de repenser en profondeur le cahier des charges de chacune des chaînes!
- La nomination du PDG par le Président de la République, ce qui nous ramène environ 40 ans en arrière.
Je me rappelle le tollé, quasi général, qu'avait soulevé l'introduction de la publicité sur ces chaînes étatiques ; je vois tous les jours la médiocrité des programmes proposés, certes meilleurs que pour les chaînes privées mais de si peu. Malheureusement, seuls ceux qui disposent de moyens de réception plus complets (câbles, satellite, autres) peuvent espérer trouver des programmes adaptés à leurs goûts...mais c'est plus cher.
La nomination du PDG par le Président de la République est un gadget idiot dont Nicolas Sarkosi aurait bien pu se passer. Sa position lui permet, en tout état de cause, de déléguer cette nomination à un groupe ad hoc (le CSA par exemple ou le balayeur de l'Elysée) sans que son poids réel dans la décision en soit amoindri le moins du monde.
Le vrai problème de fond est le cahier des charges de chaque chaîne dont aucun des médias ne nous cause, pas même les médias concerné sans doute de peur que ces modifications nous conviennent et que cela remette en cause les sièges (comfortables) sur lesquels ils sont assis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire