Promouvoir une solution diplomatique est souhaitable, certes! S'obstiner est certainement condamnable.
Assad, appartenant à un clan minoritaire dans le pays, a hérité de son père d'une dictature, au ban des nations (sauf Russie et Chine) depuis des décades. Le personnage est falot, il ne détient probablement pas toutes les clés du pouvoir et a confirmé depuis dix huit mois le peu de confiance qui doit être accordée à sa parole. Son esprit borné ne permet pas d'espérer autre chose que le maintien du régime actuel.
Espérer la résolution de la guerre civile en cours autour d'un tapis vert est une illusion, voire un aveu d'échec.
Il faut choisir M. Hollande :
- Soit on reconnait notre incapacité à résoudre ce problème et quelques milliers de morts plus tard, on "acceptera" ce qui sortira de ce conflit (probablement une dictature durcie et Assad à sa tête) et nous devrons assumer notre culpabilité/responsabilité,
- Soit on s'engage aux cotés de ceux qui militent en faveur d'une intervention extérieure (à définir) en essayant de convaincre Russie et Chine.
La négociation se situe à l'ONU et principalement au Conseil de Sécurité.
Ceux qui prétendent qu'une intervention extérieure déstabiliserait la région semblent ignorer les intentions publiques des USA et d'Israël concernant l'Iran, la guerre larvée entre Palestiniens et Israël, le résultat des élections qui ont suivi les révolutions arabes de 2011. Le Moyen Orient est déjà instable et, certainement, plus encore du fait de la situation actuelle en Syrie.
S'obstiner oui ! mais à trouver une solution acceptable et à engager les moyens adéquats.
(photo 20minutes)
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