Benoît : benêt ou réac

Le Pape Benoît XVI atteint des sommets dans l'incompréhension de la société actuelle.

Après la décision de réintégrer les fondamentalistes catholiques, y compris un (ou quelques) négationistes, après la gaffe du Brésil où, seul, le violeur d'une petite fille de 9 ans trouvait grâce aux yeux de l'église dont il est le chef, le voilà qui, dans l'avion qui le mène en Afrique, se mêle de la vie sexuelle des catholiques et, particulièrement, des plus crédules d'entre eux (je veux dire les Africains).

Au fond, il a raison : autant arrêter tout de suite les recherches sur le SIDA qui ne représente que la punition divine des déviants de tout poil, autant arrêter les transfusions sanguines et , pourquoi pas, toute activité médicale, puisque Dieu décide de ce qui se passe sur cette terre (qu'il a créée) et sur les "brebis" qui la peuplent.

Excommunions, à tour de bras, les chercheurs, les médecins, les biologistes, etc. qui ne font rien d'autre que de s'opposer, d'une façon ou d'une autre, à la volonté de Dieu. Sachez, brave gens que, pour l'église catholique, le Moyen Age revient à grand pas avec l'inquisition.

Amis informaticiens, ne donnez pas à ce pape le résultat de vos découvertes, il serait capable de s'en servir et de devenir le pire des "Big Brother".

(photo Libération)