Ce n'est pas une surprise.
Les plans sociaux vont se multiplier durant les mois qui viennent même avec un Président de gauche. Cela aurait été pareil avec la droite. Le traitement "au cas par cas" proposé par le ministre est, probablement, la seule démarche envisageable avec une chance faible de produire des résultats positifs.
Les solutions envisagées semblent devoir passer nécessairement par des aides, directes ou indirectes, de l’État dans certains cas. En ce qui concerne les secteurs en difficulté ou en faillite faute de clients (industrie automobile, aciérie, pétrole et raffinage par exemple) toute aide serait à fond perdu et ne ferait que prolonger le calvaire des employés et ouvriers de ces secteurs.
Le reconversion des personnels menacées me semble obligatoire, reconversion qui devrait suivre un plan précis de ré-industrialisation du bassin d'emplois concerné (incitation forte de l’État pour attirer les industriels français ou étrangers) et correspondre aux capacités réelles des personnes concernées. Difficile, sauf exception, de transformer un métallurgiste en infirmier, une employée de bureau en maçon, un conducteur de poids lourds en informaticien!
L'embauche dans le secteur public, même industriel (EDF, La Poste, etc.), a certainement des limites et la création de postes, sans besoin réel, serait une forme d'assistanat plus dégradant encore que les aides, certes insuffisantes, qui existent déjà. L'embauche de fonctionnaires supplémentaires me semble exclus par François Hollande lui-même qui a clairement indiqué que le renforcement de certains secteurs de l'administration se ferait à effectif global constant.
Monsieur Montebourg risque de voir le boomerang lui revenir rapidement
(photo 20minutes)
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