Les écolos français ne constituent pas un parti politique de gouvernement en France et il eut été utile et avisé de ne pas présenter de candidats (comme le proposait Cohn Bendit).A deux jours du dépôt des candidatures officiels, la question se pose toujours et Eva Joly ferait bien de réfléchir. Les militants vont à nouveau se déchirer en clans et revenir aux cafouillages antérieurs.
Il est vrai que cette candidature a permis à certains d'assurer leur carrière politique en devenant sénateurs et, à d'autres, d'espérer devenir députés grâce à l'habile négociation conduite par Mme Duflot avec les socialistes. Les pigeons sont socialistes dans cette affaire et, en cas de victoire de François Hollande, le groupe des écolos, les éléphants du PS (en particulier ceux qui disent non à l'Europe), l'équipe Mélanchon (qui dit non à tout) vont conduire la France vers un immobilisme total.
Certes, on va "dialoguer", mais on n'en sera pas plus efficace. Le temps du dialogue peut devenir du temps perdu.
(photo Le Figaro)
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