jeudi 21 avril 2011

Energie : le point de vue d'Alstom

Plus j'y pense plus je me dis que la fermeture de toutes les centrales nucléaires en France est impossible.

Et quand bien même on les fermerait toutes, réduisant la production d'électricité de 80% (et là, il va falloir économiser sérieusement, voire retrouver le joie de la bougie, de la marche à pied et j'en passe et non des moindre fabrication des éoliennes, production de cellules photo-voltaïques, acheminement de denrées alimentaires, etc.), on aurait toujours et pour longtemps à traiter le problème des résidus de ces centrales et leur déconstruction (quelques dizaines de Mrd d'€). On dirait aussi adieu à la voiture électrique, développée à grand frais, et dont l'alimentation en énergie ferait partie des économies à faire.

Un désengagement total du nucléaire brutal n'est donc pas possible. Il restera donc en France des zones de vie plus dangereuses que d'autres.

On peut, moyennant finance, revenir aux centrales à énergies fossiles (pétrole : il n'y a en a plus on vous dit et cela pollue, gaz : peut être et pour combien de temps, charbon : quelle horreur ces fumée de CO2).

Un mixte de tout cela, y compris le nucléaire, me semble la meilleure solution.

Même les écolos, peut être surtout eux, ne seront pas en mesure de résoudre le problème. Les français choisiront, s'il ont le choix, de vivre "dangereusement" plutôt que de retourner à l'âge des cavernes.

(phot le Figaro)

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