Martine Aubry se prend les pieds dans le tapis et opte pour un augmentation des années de cotisation et, en conséquence, vers une réduction du niveau des retraites pour ceux qui continueraient à partir à 60 ans (comme le souhaite le PS).Le grand écart a commencé entre les "ultra gauche" et les gestionnaires. Les mensonges de la campagne électorale aussi. Demain, on rase gratis....encore faudra t il avoir les moyens de payer le coiffeur.
Après avoir chaussé les bottes des syndicats, le PS va commencer à se déchirer entre les réalistes et les utopistes! Et fiscaliser les recettes de la CNAV, revient à supprimer l'indépendance des financements vieillesse. Peu à peu, nous allons voir disparaître (comme cela est déjà un peu le cas) la solidarité inter générationnelle au profit d'une prise en main directe de l'État sur le niveau des retraites servies.
Pourquoi ne pas indexer ce niveau sur le PIB et donc, indirectement, sur les performances industrielles de la maison France. Nous nous rapprochons de plus en plus des fonds de pension à l'anglo-saxone.
Martine, le grand écart sur les retraites!
(photo Le Figaro)
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