C'est beau la démocratie participative, mais dans le cas de l'école et de sa refondation, la concertation aboutira aux mêmes résultats que les précédentes et, finalement, il faudra passer en force ou ne rien changer (ou presque).
Le problème est sociétal et va faire apparaitre, comme à l'accoutumé des hiatus d'intérêts entre les enseignants (acquis sociaux, salaires, nombre de professeurs, répartition géographiques des efforts, etc.) les parents d'élèves (familles recomposées et problèmes afférant, garderies au delà des heures de scolarité, vie associative des élèves, etc.) et les bailleurs de fonds (État, Régions, Mairies, autres).
Sans compter les voyagistes (pour qui le week end libre est sacré), les psy de toutes obédiences qui nous expliqueront, une fois de plus que nos chères têtes blondes (ou rousses ou brunes ou châtain) ne sont capables que d'une poignée d'heures d'attention par jour (en moyenne).
On va nous démontrer, aussi, qu'il faut créer des structures particulières pour tenir compte et corriger l'environnement social de l'enfant.
Et puis il y aura la décision qui, quelle qu'elle soit, réunira contre elle une majorité de frustrés de tous bords et, nécessairement, coûtera plus cher.
Bon amusement!
(photo le Nouvel Obs).
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