dimanche 20 mars 2011

Libye : La guerre contre un dictateur

Eh oui! c'est une guerre ; eh oui! il y aura des morts et des blessés ; eh oui! l'issue est incertaine pour tous mais aussi pour Khadafi.

Tout dépend, maintenant, des libyens eux même : vont-ils se soulever majoritairement contre ce régime et ouvrir la voie à une gouvernance davantage respectueuse des droits de l'homme ; vont-ils retourner au "clanisme" dans le désordre au risque d'une guerre civile institutionnalisée, vont ils retrouver un nouveau guide (et pourquoi l'ancien?).

La décision de l'ONU me semble justifiée, même arrachée difficilement par la Grande Bretagne, le Liban et la France, mais il faudra comme d'habitude savoir s'arrêter. Bien sûr, en 24 heures, tout n'est pas encore joué sur le plan militaire. Mais les coalisés affirment d'une seule voix qu'il n'est pas question d'envoyer des troupes au sol et cela me semble sage.

L'Allemagne a été décevante et je n'ai pas entendu parler des actions entreprises par l'aile arabe des coalisés (en fait Qatar et EAU). Leur participation serait elle de façade?

Autant le deuxième guerre d'Irak pouvait être évitée, autant cette intervention de support au peuple libyen sonne dans ma tête comme un refus d'un "pseudo Munich" (laissez faire et faire courir des risques à la Tunisie et à l'Egypte).

Je ne suis pas un "va-t-en guerre", mais dans ce contexte particulier, il fallait intervenir.

(photo 20minutes)

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